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La psychologie canine

Les bases

La psychologie canine correspond à l'étude des mœurs canines, à la communication, au respect des règles de vie et à l'intégration.

Le mensonge est une notion inconnue chez le chien.

Il ne falsifie pas la réalité, il reste, en toutes circonstances, "droit dans ses bottes" et ne plaisante pas avec le respect des codes de vie.

C'est ainsi que certains chiens que l'on qualifie de dominants, ne sont en fait que des individus particulièrement scrupuleux.

Les mœurs canines correspondent donc à l’ensemble des comportements réels et visibles du chien, et font référence au chien naturel, c'est à dire sans l'imprégnation de l'homme.

Avec la disparition du loup, les mœurs sauvages tendent à disparaître.


Rappelons que le chien est un être pensant, doué d'intelligence et que les comportements qu'il présente sont logiques, toujours en référence à la psychologie canine.

Il est capable de résoudre un problème, parfois même sans anticipation. Il faut alors rechercher les situations qui solliciteront son sens de la réflexion et appuyer les félicitations enthousiastes de la famille, ce qui accentuera sa confiance.


Le fonctionnement

La psychologie canine regroupe dans un même ensemble les conduites adaptées et leurs désordres. Les anomalies sont mises en exergue afin de rechercher les différentes possibilités de les annihiler..

L'objectif final est de parvenir à l'harmonie et au bien-être du duo homme/chien.

Le chien, en toute conscience, a des volontés personnelles et souhaite arriver à ses fins.

Ce qui diffère entre la psychologie canine et la psychologie animale, c'est la meute.

Cette notion régit le comportement du chien.

Animal éminemment social, il se sent en sécurité qu'en parvenant au parfait équilibre du groupe auquel il appartient.

Entre eux, les chiens obéissent en respectant scrupuleusement la hiérarchie établie, les meneurs gèrent les déplacements, les contacts, font respecter les limites du territoire et les règles ne sont pas transgressées car c'est l'intérêt de chacun des individus de les respecter.

Parfois l'éducation données au chien vient contrarier ce qui'l a reçu de sa mère et de sa meute depuis sa naissance : il s'agit de l’inhibition de la morsure.

Le pincement est un outil important dans la communication des chiens entre eux.

Il est considéré comme un moyen efficace de remise en place de l'animal au rang social auquel il appartient.

Si le pincement est positif et formateur, la morsure telle qu'elle est enseignée dans les clubs canins vient bouleverser les acquis naturels du jeune chien.

L'homme lui apprend alors à mordre en fond de gueule, comme le disent certains, en pratiquant le mordant sportif, et à maintenir fermement cette morsure, ce qui est parfaitement à l'encontre de la nature canine.

Dans une meute naturelle, l'individu mordeur est immédiatement et violemment sanctionné, le comportementaliste peut, dans de pareils cas, faire appel à un chien ce régulateur.

Ce chien connaît et maîtrise parfaitement les codes canins, son petit côté gendarme lui dicte de contribuer activement au maintien de l'ordre.

Il n'est pas le chef de meute, mais le bras droit du leader et fait respecter les règles données par le bipède référent.

L'énergie est le mode de communication privilégié du chien.

La nature du chien est d'être dans le mouvement, dans la dynamique et de projeter l'énergie qui correspond à son état d'esprit, au message qu'il souhaite faire passer.

L'état statique et les flots de paroles sont donc le meilleur moyen d'aboutir à un chien déséquilibré, frustré et agité.


L'animal en tant qu'individu

Un paramètre important est son besoin de travailler, de servir, d'apporter sa contribution à la vie de sa meute.

Les gênes d'un chien réclament qu'il sorte explorer d'autres territoires, sentir des odeurs nouvelles, chasser en meute.

Le chien adore qu'on lui confie un rôle même si ce n'est que rapporter la paire de pantoufles de son maître adoré.

Alors seul, enfermé tous les jours de l'année dans un 2 pièces, un chien a tous les risques de développer de graves pathologies comportementales.

Il faut le considérer d'abord comme un animal puis un chien, une race et enfin un individu.

La race de devrait pas devenir une explication toute trouvée à un trouble du comportement.

Une race n'explique pas l'attitude dévastatrice d'un chien, sa nature animale en général et sa nature de chien en particulier ne sont certainement pas respectées.

Quand un Husky est frustré, il développe les mêmes symptômes qu'un lévrier ou un bichon.

Bien sûr, certaines races ont des besoins plus spécifiques et plus importants, mais tous les chiens ont besoin de longues promenades, d’interactions avec les congénères, de travail mental.

La nervosité, la peur, l'agressivité, la tension, le comportement territorial découlent de l'animal et du chien qu'il est.

Par ailleurs, tout individu, animal comme humain, naît avec une certaine dose d'énergie.

Nous pouvons distinguer un niveau bas, moyen, élevé ou très élevé.

Aucune notion de valeur n'existe dans le niveau d'énergie, simplement : un duo homme/chien à l'énergie sensiblement équivalente a simplement davantage de chance de vivre en harmonie et en complicité.

Pour la chienne, ses petits représentent avant tout une énergie : forte, moyenne ou basse, puis une odeur distincte identifiable.

Pour le reste de la meute, le membre est identifié comme une odeur puis une énergie enfin une personnalité.

Dans les meutes de chiens domestiques, le nom de l'animal finit par l'identifier uniquement en lien à sa relation avec l'homme.

Le chien est éminemment réactif. Il faut comprendre sa psychologie, prêter attention à ses instincts, pour pouvoir vraiment satisfaire tous ses besoins.

Ainsi, les peurs et les phobies sont chez lui une réaction conditionnée : l'avantage c'est que tout conditionnement peut être "déconditionné".

Une fois que le chien a été conditionné pour réagir d'une certaine façon, il n'est pas seulement disposé à changer, il en est capable. Pour peu que l'on adopte l'attitude d'un chef stable et cohérent, le chien peut avancer et surmonter quasiment toutes les phobies qu'il a développées face à une situation qui le surprend ou qu'il ne comprend pas.

Les chiens n'attendent pas de compassion, il attendent un guide, un point de référence, une source d'énergie positive.




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